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[Bibliotheca Buddhica IX:] Madhyamakāvatāra par Candrakīrti. Traduction tibétain publié par L. de la Vallée Poussin. St.-Pétersbourg, 1907 (I), 1908 (II), 1909 (III), 1912 (IV—V).
Préface
I.
Le Madhyamakāvatāra, «Introduction à la doctrine de l’entre-deux» ou «Introduction au Traité de l’entre-deux», — car le ternie Madhyamaka désigne ou le système ou le traité de Nāgārjuna, — est un des ouvrages capitaux de la littérature Madhyamika. Il constitue le complément indispensable du commentaire que son auteur, Candrakīrti, a consacré au Traité de l’entre-deux (Madhyamakavṛtti), commentaire que nous achevons de publier dans la Bibliotheca Buddhica.
On y trouvera, outre d’utiles éclaircissements sur la doctrine de Nāgārjuna telle que l’entend Candrakīrti, un exposé des doctrines de diverses écoles, notamment de l’école des Vijnānavā- dins. Comme l’auteur a envisagé l’ensemble de la «théologie», il nous renseigne aussi sur l’essentiel du Grand Véhicule, sur la carrière du Bodhisattva.
Il nous a semblé que l’éditeur d’un texte tibétain a le devoir de publier la traduction de l’ouvrage sur lequel il a peiné. Nous ne nous sommes pas dérobé à cette obligation, et nous avons fait paraître dans le Muséon (1907, pp. 249—317; 1910, pp. 272— 358; 1911, pp. 235—328) une version des 288 premières pages de la présente édition; la fin suivra prochainement. Cette version représente beaucoup de travail; nous espérons que, en dépit de ses nombreuses imperfections, elle ne sera pas sans rendre quelques services aux historiens de la philosophie et de la littérature bouddhiques.
II.
Le volume XXIII du Tandjour contient, outre le Bhāsya (foll. 264—411) deux traductions du Madhyamakāvatāra.
La première (foll. 226b — 245a de l’édition rouge) est l’oeuvre de Kriṣṇapaṇḍita et du tibétain Çilarāja (lotsāva Nag-thso) dont l’histoire se rattache à celle d’Atîça (voir Çarad Chandra Das, p. 731); leur travail fut ensuite quelque peu amendé par le savant indien Tilakakalaça et le lotsāva pa-thsab Sūryaklrti [Le colophon, avant de donner ces indications, porte les lignes p. 409,8—12 de notre édition.]).
Cette traduction diffère surtout de la suivante en ce qu’elle est plus concise: elle a des pādas de neuf syllabes et non pas de treize pour rendre la Yasantatilakā (I, 6, p. 16), et de même dans de nombreuses rencontres.
La deuxième traduction (foll. 245a — 264b) est celle reproduite dans le bhāsya. Le colophon est semblable à celui du Bhāṣya: version de l’indien Tilaka[kalaça] et du tibétain Sūryakīrti, exécutée d’après l’exemplaire kaṣmirien, au Kaṣmīr, dans la ville Anupama (?), dans le couvent Ratnagupta, sous le régne de Çrī-Āryadeva (?); leur travail a été ensuite corrigé à Ra-sa (Lhasa), au couvent Ra-mo-che par le savant indien Kanakavarman assisté du même Sūryakīrti: cette révision a été faite au moyen de MSS d’orient et d’occident.
Outre ces documents, que j’ai consultés dans le Tandjour rouge, j’ai eu à ma disposition une petite édition de la traduction de Kanakavarman, beaucoup plus correcte que celle du Tandjour. Je tiens ce petit volume de la libéralité de M. de Stcherbatskoi (Ščerbatskoj).
En ce qui concerne le Bhāṣya, je confesse n’avoir tiré parti de l’édition noire — sur laquelle repose l’édition rouge — que gràce au concours de M. Max Walleser: ce laborieux et aimable savant a confronté les épreuves de la majeure partie de ce volume avec les photographies qu’il avait prises du Tandjour de Londres.
Il m’a aussi, à l’occasion, fourni d’utiles leçons et des notes extraites de la Madhyamakāvatāravṛtti, vol. XXV du Tandjour.
MM. le Dr. P. Cordier et F. W. Thomas m’ont rendu de grands services.
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